Sa spécialité : le tarot, comme support intuitif de compréhension du présent (et non arnaque de divination) :
Qui est cet être hors du commun, interviewé par Arte ?
Ou encore en artiste passionné ! qui parle aussi de l'inconscient et du travail sur soi-même.
+Interview en espagnol 1/6, et 2/6 et 3/6 et 4/6 et 5/6 et 6/6 : quel plaisir, quelle virtuosité ... (y ejemplos des psicomagia...locos o que sirven ?)
+Interview en anglais : ces films.
Alexandro Jodorowsky
Pour information : Il reçoit régulièrement à 17 heures dans un bar pour une consultation publique
Alexandro Jodorowsky est né le 17 février 1929 à Irique, petit bourg du nord du Chili, où ses parents, un couple de Juifs russes fuyant les pogroms, sont venus s'installer
En 1953 Jodorowsky quitte le Chili, qu’avec son théâtre de marionnettes, il a auparavant parcouru en tous sens, contre l'avis de son père qui l'aurait préféré médecin. Destination Paris, où il commence par forcer la porte du Mime Marceau. Il lui écrit quelques-unes de ses plus célèbres pantomimes. Cinq ans plus tard, il abandonne pourtant la troupe, devient peintre en bâtiment, fréquente les surréalistes et fait la connaissance de Maurice Chevalier, qui l'engage pour dépoussiérer son spectacle
En 1962 Avec Roland Topor et Fernando Arrabal, il créé le groupe Panique, pied de nez insolent et rigolard à l'intransigeance du mouvement surréaliste. L'histoire en retiendra quelques happening inénarrables, où se côtoient humour, performances sportives et pornographie.
En 1965 Jodorowsky s'embarque pour le Mexique, dans les bagages du Mime Marceau, qui lui a demandé de rempiler pour une tournée sud-américaine. Il y restera huit ans. Le temps de créer le Théâtre d'avant-garde de Mexico, d'adapter au cinéma une pièce de Fernando Arrabal, Fando et Lys, puis de tourner ses deux films les plus célèbres, El Topo et La Montagne Sacrée. C'est également au Mexique que Jodorowsky touche pour la première fois à la bande dessinée. Pour le dessinateur Manuel Moro, il imagine le personnage d'Anibal 5, et lui-même illustre pendant cinq ans ses Fabulas panicas (fables paniques) pour un hebdomadaire de Mexico.
En 1973 c'est le retour en france et la mise en chantier de son adaptation de "Dune", film sur lequel il travaillera jusqu'en 1979 mais qui ne verra jamais le jour.
En 1980 Jodorowsky et Moebius (Jean Giraud) se lancent dans les Aventure de John Difool. Avec elles, Jodorowsky fait une entrée fracassante dans le monde de la bande dessinée européenne, dont il devient l'un des scénaristes les plus originaux - et les plus prolifiques : il imagine des histoires pour Arno (Alef-Thau), etc...
En 1953 Jodorowsky quitte le Chili, qu’avec son théâtre de marionnettes, il a auparavant parcouru en tous sens, contre l'avis de son père qui l'aurait préféré médecin. Destination Paris, où il commence par forcer la porte du Mime Marceau. Il lui écrit quelques-unes de ses plus célèbres pantomimes. Cinq ans plus tard, il abandonne pourtant la troupe, devient peintre en bâtiment, fréquente les surréalistes et fait la connaissance de Maurice Chevalier, qui l'engage pour dépoussiérer son spectacle
En 1962 Avec Roland Topor et Fernando Arrabal, il créé le groupe Panique, pied de nez insolent et rigolard à l'intransigeance du mouvement surréaliste. L'histoire en retiendra quelques happening inénarrables, où se côtoient humour, performances sportives et pornographie.
En 1965 Jodorowsky s'embarque pour le Mexique, dans les bagages du Mime Marceau, qui lui a demandé de rempiler pour une tournée sud-américaine. Il y restera huit ans. Le temps de créer le Théâtre d'avant-garde de Mexico, d'adapter au cinéma une pièce de Fernando Arrabal, Fando et Lys, puis de tourner ses deux films les plus célèbres, El Topo et La Montagne Sacrée. C'est également au Mexique que Jodorowsky touche pour la première fois à la bande dessinée. Pour le dessinateur Manuel Moro, il imagine le personnage d'Anibal 5, et lui-même illustre pendant cinq ans ses Fabulas panicas (fables paniques) pour un hebdomadaire de Mexico.
En 1973 c'est le retour en france et la mise en chantier de son adaptation de "Dune", film sur lequel il travaillera jusqu'en 1979 mais qui ne verra jamais le jour.
En 1980 Jodorowsky et Moebius (Jean Giraud) se lancent dans les Aventure de John Difool. Avec elles, Jodorowsky fait une entrée fracassante dans le monde de la bande dessinée européenne, dont il devient l'un des scénaristes les plus originaux - et les plus prolifiques : il imagine des histoires pour Arno (Alef-Thau), etc...
En 1996 Jodorowsky reçoit à Angoulême l'Alph'art du meilleur scénario pour le premier volume de sa nouvelle série avec Georges Bess, Juan Solo. Il arrache ainsi la reconnaissance d'un milieu qu'ont longtemps déconcerté sa débauche d'énergie tous azimuts et une tenace odeur de soufre mystique. Outre ses activités de cinéaste (il a sept films à son actif, le dernier, Santa Sangre, tourné en 1992), Jodorowsky est un spécialiste incontesté du Tarot de Marseille, un maître de conférence anachronique qui chaque semaine, devant une assistance fidèle, extirpe de l'Almanach Vermot quelques leçons philosophiques, l'inventeur du concept de psycho-magie et un écrivain de plus en plus assidu, dont le dernier roman, L'Arbre du Dieu Pendu, a été traduit en français en 1996.
(.....)
On sait que cet ancien agitateur culturel, d’origine juive russe et grandi au Chili avant d’adopter l’Europe via le Mexique, s'est depuis longtemps mué en sage, aide les gens à trouver leur chemin dans le chaos spirituel moderne, grâce en particulier au jeu du Tarot. Voilà trente cinq ans qu’il reçoit chaque semaine, le mercredi, des gens venus de toute l’Europe, dans un bistrot transformé en “cabaret mystique” où, de façon rigoureusement gratuite, il tire les cartes à vingt-deux personnes, tandis que tout autour, une foule de plusieurs dizaines de quêteurs-de-sens se presse, pour entendre ce que dit l’artiste... parfois à voix basse quand, ayant (très compassionnellement) interpelé et écouté son “patient”, puis attentivement étudié son “arbre” (généalogique), il lui prescrit l’acte “psychomagique” destiné à ritualiser sa guérison.
Dans le vaste mouvement de découverte - ou de redécouverte - du transgénéalogique, Alexandro Jodorowsky fait figure d'outsider et de pionnier. Qu'est-ce que le “transgénéalogique” ? C'est la prise en considération, notamment par les thérapeutes, de tout ce qui nous touche, au corps, à l'âme et à l'esprit, en provenance de notre ascendance, de notre lignée. “ Or, dit Jodorowski, dans chacun de vos ancêtres, il y a un Bouddha qui dort : si vous voulez vous éveiller, travaillez à hisser votre arbre généalogique entier au niveau de sa bouddhéïté. ” Cet entretien a été publié dans “J’ai mal à mes ancêtres ”, de Patrice van Eersel et Catherine Maillard.
et dont certaines furent adaptées au cinéma :
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