samedi 26 juin 2010

Théatre à Boulogne Billancourt : "Les cancans" de Goldoni à partir du 24 septembre 2010

Prochaines dates pour la représentation de la troupe Scene 92 :



Les vendredi 24, samedi 25 septembre à 20h30 et dimanche 26 septembre à 15h à l'Espace Landowski de Boulogne (92) pour la pièce de l'année :


"Les cancans" de Goldoni




Le tarif est indicatif car on donne ce que l'on veut : c'est "au chapeau" pour une bonne oeuvre pour l'Afrique
 

Pour avertir de sa présence : l'évènement Facebook ici.

Pour réserver sa place : le numéro de GSM mentionné ou sur TicketRéduc

Les photos de la grande tournée mondiale ! (procédé : amusez vous)

dimanche 20 juin 2010

Ivan Illitch, un penseur à découvrir


Introduit en France par André Gorz, Ivan Illitch gagne à être connu.
Pour en savoir plus : lire sa fiche sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich

Extrait :

"Penseur de l'écologie politique, il lutta contre le système automobile et tous les moyens de transports trop rapides qu'il jugeait aliénants et illusoires. Il avait par exemple calculé qu'en prenant en compte le temps moyen passé à travailler pour acquérir une automobile et faire face aux frais qui y sont liés et non seulement le temps passé à conduire celle-ci, la vitesse du bolide était de 6 km/h. En effet, un Américain consacrait en moyenne, durant les années 1970, 1 600 heures par an pour sa voiture et ne parcourait que 10 000 kilomètres durant l'année [3]. Illich était aussi contre nos systèmes de santé et l'école obligatoire, qu'il considérait comme outils non-conviviaux.







La convivialité


Il travailla à créer des pistes vers d'autres possibilités, qui s'expriment selon lui par un retour à des outils conviviaux, qu'il oppose aux machines. L'outil accepte plusieurs utilisations, parfois détournées du sens original, et permet donc l'expression libre de celui qui l'utilise. Avec une machine, l'homme devient serviteur, son rôle se limitant désormais à faire fonctionner une machine construite dans un but précis[4].






On peut avoir une idée de la convivialité chez Illich avec la relation autonomie et hétéronomie reliée aux valeurs d'usage et d'échange marxiennes et à l'idée d'union-au-monde d'Erich Fromm."

mardi 15 juin 2010

"La Communication Non Violente" : une révolution dans la communication humaine ?



Alors que les individus et les sociétés humaines sont souvent au bord du suicide partout dans le monde, une lueur apparait :

une révolution intérieure promettant la diminution des conflits humains, guerres et souffrances, à l'échelle individuelle ou collective.

Son nom ? la Communication Non Violente (CNV).

Parfois violente paradoxalement..., elle est simple à comprendre, mais un réel défi dans sa mise en application, elle est comme une évidence côtoyée depuis une éternité (de Gandhi au feuilleton de Kung Fu (à télécharger pour les nostalgiques et les jeunes en mal de serie un peu plus spirituelle !))

Pour cela une conférence particulièrement passionnante permet d'obtenir les premières clés du miracle que représente cette révolution : remettre en question nos modes de communication pour un effet levier maximal.

Vous êtes curieux ? vous ne serez pas déçus :

Voici la conférence audio du célèbre Marshall B. Rosenberg.

Lien 1/2: (1 heure environ)
https://share.orange.fr/#a7tk3ukvs22c49d14b24

Lien 2/2: (1 heure environ)


Mode opératoire pour télécharger chaque fichier MP3 de ~50 Mo : cocher et télécharger.


Et hop ! 2 fois 1h à transférer sur son lecteur MP3 pour une écoute bien plaisante et accessible !





Cette pratique est comme une évidence côtoyée depuis une éternité (de Gandhi au feuilleton de Kung Fu avec David Karadine...)

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Bibliographie :

"Les mots sont des fenêtres" de Marshall B. Rosenberg
"Cessez D'être Gentil, Soyez Vrai ! Etre Avec Les Autres En Restant Soi-Même" de Thomas D'Ansembourg


"Puni par la récompense" publié en anglais :

"Punished by Rewards: The Trouble With Gold Stars, Incentive Plans, As, Praise, and Other Bribes
de Alfie Kohn"

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Liens :

Psychologie magazine : Tout conflit peut se transformer en un dialogue paisible
http://bienveillance.canalblog.com/

http://www.nonviolentcommunication.com/freeresources/article_archive_mr.htm

http://nvc-europe.org/SPIP/

Behavior

CNV

Video Rosenberg : http://www.youtube.com/watch?v=-dpk5Z7GIFs&feature=related
Video TV Belge : http://www.youtube.com/watch?v=V8Pipd7jXz4&feature=player_embedded

Groupe Facebook

Méthode Espere de Jacques Salomé.

http://www.journeedelanonviolence.org/

"Retraites : un fardeau vraiment insurmontable ?"

La question de la compétitivité française est avancée par les "réformistes" pour convaincre de l'urgence d'une réforme financée par les francais.

D'autres en doutent : ci dessous une pièce au dossier ?

Reste à savoir si d'autres solutions ne sont pas à trouver ailleurs :

- dans un rapport à l'autre qui romp l'individualisme vis à vis des personnes agées ? toutes les richesses sont-elles forcément monétisables ? comment créer de la richesse à budget constant ? la mutualisation ? le lien social etc... ?
- avec comme pré-requis des progrès sur le taux d'emploi des +55 ans et du tutorat ?



Le Monde par Maxime Haubert, Sociologue, professeur d'université

13.06.10

Dans le débat sur les retraites, le problème est habituellement présenté de façon telle qu’il paraît se résoudre en un conflit entre les générations d’actifs cotisants et les générations de retraités pour le partage d’un montant donné de Revenu national : avec le vieillissement de la population, la diminution du rapport entre cotisants et retraités approfondirait le déficit du système de retraite et il ne tarderait pas à devenir abyssal. Selon la façon dont il sera pris en charge, on aboutirait donc nécessairement à un appauvrissement soit des cotisants, soit des retraités, soit de ces deux groupes à la fois.









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Coupe du Monde 2010 L'enfant de Soweto...



Réforme des retraites Les retraites, un fardeau vraiment insupportable?





Reportons-nous toutefois au dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (C.O.R.). Selon les hypothèses retenues, si pour équilibrer les comptes on ne touchait ni au rapport entre la pension moyenne et le revenu moyen d’activité, ni à l’âge effectif moyen de départ à la retraite, alors le seul moyen serait d’accroître le niveau des ressources, c’est-à-dire le taux de prélèvement sur les rémunérations. La part des prélèvements pour la retraite dans le Produit intérieur brut passerait ainsi de 12,8 % en 2008 à environ 15 % dans quarante ans. En serions-nous pour autant irrémédiablement appauvris ? Mais non ! Nous serons en fait beaucoup plus riches, puisque dans le même temps le P.I.B. aura été au moins multiplié par deux : avec un revenu doublé, une augmentation de 2,2 points du taux de prélèvement est-elle vraiment si effroyable et insupportable ?



Mais présentons les choses d’une autre façon, qui sera peut-être un peu plus parlante : quelles seraient les conditions pour qu’en 2050, malgré les évolutions démographiques, ni les actifs cotisants ni les retraités ne soient appauvris, c’est-à-dire disposent alors du même revenu moyen réel (en € 2008) qu’actuellement ? Un calcul très simple à partir des chiffres du C.O.R. montre que pour cela il suffirait que la productivité moyenne du travail augmente de 0,34 % en rythme annuel. Or, de 1980 à 2007, elle a augmenté en moyenne de 2,3 % par an (même si ce taux a connu depuis 2002 une chute assez importante) ; et, dans son scénario le plus pessimiste, le C.O.R. table à l’horizon 2050 sur un taux d’accroissement de 1,5 %, c'est-à-dire tout de même plus de quatre fois supérieur à celui qui serait nécessaire pour maintenir le niveau de vie à la fois des cotisants et des retraités dont ils « financent les pensions » (une formulation qui occulte le fait qu’ils ne le font qu’à partir du capital matériel et immatériel accumulé par les générations antérieures)…



Le discours alarmiste fait donc plus ou moins sciemment l’impasse sur les ressources considérables que vont procurer dans les prochaines décennies les accroissements de productivité. Et la vraie question n’est pas démographique, ni économique, ni financière, mais éminemment politique : comment allons-nous décider collectivement d’utiliser ces ressources ? Pour multiplier nos dépenses en jeux vidéo, en systèmes GPS pour trouver « la porte au fond du couloir à gauche », en bagnoles et autoroutes, en pétrole et marées noires, en armes de plus en plus sophistiquées, etc. (en caricaturant un peu)? Ou bien pour développer les dépenses à caractère « social » (santé, éducation, culture, etc.) ? Nous savons tous que notre niveau de vie actuel tient en grande partie au fait que la part de ces dépenses dans le revenu s’est constamment accrue à mesure que celui-ci augmentait. Pourquoi le financement du système de retraite devrait-il faire exception ?

mardi 8 juin 2010

Le reférendum Européen : avec le recul : aurait-on du voter différemment ?


A l'heure d'une crise profonde en Europe, certains s'interrogent-ils sur la pertinence de leur vote à propos de la constitution européenne en 2005 ? sont-ils tentés de changer d'avis avec le recul ?

Pour les partisants du NON, l'Europe s'en est-elle remise ? le bilan est-il si positif, alors que sa stagnation laisse un gout amer sur le temps perdu, faute d'intégration politique ?

Pour les partisants du OUI, la concurrence libre et non faussée est-elle un horizon indépassable ?

A méditer...?

Pure fiction

"La méthode la plus efficace et prudente pour comprendre le monde qui nous entoure est de considérer qu'il est pure fiction."


J.C. Ballard


Si les effets de la "crise" se font bien sentir, on peut douter de son caractère fortuit et conjoncturel.

Il semble plutot qu'il faille considérer que la sauvagerie économique soit un état consubstanciel du capitalisme néo-libéral.   Les cycles servent à redistribuer les cartes au profit des puissants, seuls capables de s'organiser et de prévoir les périodes de replis.

La théorie de la "stratégie du choc" y contribue.

 
 
La "vérité" qu'on nous sert dans les médias est nécessaire au maintien du systeme en l'état.
 
“You may think you know what you’re dealing with, but, believe me, you don’t.”


Mais de plus en plus de citoyens prennent conscience de la supercherie.  Et veulent agir.

J'en veux pour preuve la mobilisation en Europe contre les politiques de rigueur (Grèce, Espagne, Allemagne, France,...)

Mais la majorité du peuple n'a pas le temps pour réfléchir par soi même.

On délègue aux journalistes le soin de nous servir du "prêt à penser".
Et les stades de foot sont pleins; la télé nous hypnotise,
Et "travailler plus pour gagner plus" empeche de prendre du recul.



C'est pourquoi chacun devrait à mon avis s'investir un peu dans la Politique afin d'éviter que d'autres ne pensent/décident à notre place.

"La seule chose qui permet au mal de triompher


est l'inaction des hommes de bien."


(Edmund Burke 1729 - 1797)




Référence au blog : http://bretteleblog.blogspot.com/search/label/crises