samedi 31 octobre 2009

Secrets de cour à l'Elysée

La schizophrénie actuelle finira par lasser les francais...

Cf. l'article de L'express !

Et le retour de baton peut être terrible...


Un journaliste qui titille JF Copé : vive le franchissement de la ligne jaune !




Sarkozy, ce qui va le perdre, ce n'est pas ses adversaires...mais ses propres insuffisances.

A l'instar de Berlusconi, notre président va exploser en vol tant il ne pourra juguler la vindicte populaire lorsqu'on découvrira l'ampleur de l'escroquerie. Les excès actuels joueront comme un balancier pour sommer les élites de partager les privilèges.

Déjà les moins matérialistes, ou les plus ambitieux, commencent à se révolter...

Quelques journalistes commencent à tenir tête aux politiques
Exemple : Nicolas Demorand face JF Copé sur France Inter le 23 octobre 2009 (aller à la minute 4:20 !)
Des blancs qui en disent long ... sur le malaise lié à l'affaire Jean Sarkozy (cf. la chronique de S Guillon)

La colère monte...


Un sacré coup de gueule sur France 2 chez Frantz-Olivier Gisbert :

Xavier Mathieu, CGT, licencié de Continental s'adresse à Nicolas Baverez
lors de l'émission "Vous aurez le dernier mot" (cliquez) le 30 octobre 2009.

Aller directement à la minute n° 4:00 si vous êtes pressés...


Le déni de démocratie autorise-t-il la violence des classes populaires ?
Ce n'est pas forcément le seuil d'indécence des élites qui a été atteint, c'est plutot la prise de consience des masses qui faut couver un feu dont personne ne peut dire s'il va s'étendre...


Pour conclure, une citation :


« Je crois que s’il fallait, un jour, choisir entre la lâcheté
et la violence, je conseillerais la violence. (…) Je
préférerais que l’Inde ait recours aux armes pour
défendre son honneur plutôt qu’elle devienne ou reste
lâchement le témoin impuissant de son déshonneur.
Mais je crois que la non-violence est infiniment
supérieure à la violence, que le pardon est plus viril que
le châtiment »
M. K. Gandhi, La doctrine de l’épée2

jeudi 22 octobre 2009

Madoff, vraies et fausses victimes

L'affaire Madoff n'interesse plus, cela fait les affaires des spéculateurs qui captent la richesse aux dépends des petits...!

A noter mon groupe sur Facebook sur l'affaire Madoff...

















A lire dans Le Monde :














"Mais si, voyons, souvenez-vous : Bernard Madoff ! La plus vaste supercherie financière jamais conçue par un seul individu. C'était il y a moins d'un an. Or l'affaire paraît déjà enfouie aux Etats-Unis dans les remugles d'un passé ancien. Il semble ne plus intéresser personne. Aucun des dix ouvrages écrits sur le maître d'oeuvre de cette gigantesque escroquerie n'a fait la fortune de ses auteurs. Ce n'est pas faute d'avoir usé de titres plus "marketing" les uns que les autres : A l'intérieur du monde secret de Bernie et Ruth ; Catastrophe ; Trop beau pour être vrai. Essor et chute de Bernie Madoff ; Trahison ; Madoff et l'argent ; etc.












On n'oubliera pas L'Autre Secret de Madoff. L'argent, Bernie et moi. Une oeuvre d'une infinie délicatesse où la directrice financière d'Hadassah, l'organisation des femmes sionistes d'Amérique, raconte ses années de grande proximité avec le financier - elle fut sa maîtresse. Alors qu'elle et son époux ont beaucoup perdu dans la faillite de Madoff, Sheryl Weinstein explique rétroactivement la soif d'argent de son amant par la compensation que son escroquerie offrait à un homme bénéficiant, si l'on peut dire, d'un pénis de taille fort réduite. On a connu freudisme plus sophistiqué et vengeance plus élégante.
A la fin septembre, aucun de ces ouvrages n'avait passé la barre des 10 000 ventes - ce qui, dans un pays de 306 millions d'habitants, équivaut numériquement à 2 000 ventes en France. La majorité n'atteint pas les 5 000, Mme Weinstein péniblement 3 000. Certes, les Américains lisent relativement peu de livres, mais Madoff, depuis sa condamnation à 150 ans de prison, à la fin juin, ne fait plus recette. D'ailleurs, les articles concernant les suites de l'enquête sont relégués dans les pages intérieures des journaux.
Il y a pourtant encore tant à apprendre. C'est là peut-être l'aspect le plus étonnant de l'affaire : après dix ouvrages presque tous rédigés par des spécialistes de la finance, après des centaines d'articles de presse, des milliers de pages consacrées à Bernie, plus de 15 000 plaintes déposées, après son procès, on n'a toujours pas de réponse à nombre de questions essentielles. On ne sait pas quand l'arnaque a commencé ni la somme exacte que Bernard Madoff a "siphonnée". Surtout, rien n'est sûr du nombre des personnes impliquées dans l'arnaque ni à quel niveau.
A ce jour, seul Frank Di Pascali est passé à table. Celui qui avait la haute main sur les opérations fictives dont s'occupait le fameux 17e étage du siège de BMIS, la société de Bernard Madoff, plaide coupable : "Du début 1992 à fin 2008, je savais qu'aucune opération ne se faisait" avec les sommes déposées sur le fonds. Son témoignage est déterminant : il devrait aider à mettre au jour les méthodes utilisées par l'arnaqueur et les noms de ceux qui coopéraient activement avec lui. Depuis sa première déposition, beaucoup tremblent.
Après avoir déposé plainte contre Ruth, la femme de l'escroc, sur laquelle le procureur de New York enquête aujourd'hui, le syndic de faillite Irving Picard réclame 198,7 millions de dollars aux enfants des Madoff, Mark et Andrew, à son frère Peter et à sa nièce Shana. Tous travaillaient à des postes de responsabilité chez BMIS. Pour le moment, le procureur ne leur reproche pas d'avoir activement participé à l'arnaque, mais d'avoir sciemment fermé les yeux, tant elle leur rapportait gros.
Note amusante, Peter Madoff, qui clame n'avoir jamais rien su des forfaitures de son frère, possédait un compte sur lequel il avait placé en tout 32 146 dollars en trente ans, dont seulement 14 dollars entre 1995 et 2008. Mais il a pu retirer... 16,25 millions de dollars du même compte. M. Picard a constaté que, sur les deux dernières années, les membres de la famille Madoff avaient reçu 60 %, puis 70 %, de la totalité de l'argent déposé par des épargnants ou des investisseurs chez BMIS.
Ce n'est pas tout : la principale énigme consiste à savoir qui, en dehors des Madoff, a bénéficié de l'arnaque. Qui a récupéré ses avoirs placés chez BMIS avec leurs fabuleux vrais-faux intérêts avant l'effondrement du système. Qui, jusqu'au bout, a maintenu son compte mais a perçu en intérêts des sommes bien plus impressionnantes que celles initialement déposées. Et qui a réellement perdu sa fortune. M. Picard a ainsi déposé plainte pour connivence contre de grands investisseurs du fonds Madoff qui font partie des plaignants. L'un, Jeffry Picower, a fait son entrée dans le classement Forbes des personnes les plus riches (317e) grâce aux 950 % de retour sur investissements qu'il a réalisés chez BMIS. Le second, Stanley Chais, un investisseur californien qui servait à Madoff de "rabatteur", a fait plonger des célébrités d'Hollywood.
Au 11 décembre 2008, lorsque Bernie se rend à la police, son fonds recense 4 902 clients. Deux ans avant, il en détenait 13 000. Près des deux tiers ont eu le nez très creux et sont partis au bon moment. L'avocat du syndic de faillite, David Sheehan, assure que nombre des "victimes" autoproclamées de l'escroc ont en réalité largement profité de l'escroquerie. Il estime à "la moitié" seulement des ex-investisseurs de BMIS le nombre des victimes réelles. Le bureau du procureur de New York juge que les deux questions les plus "difficiles à vérifier" sont les suivantes : qui a été réellement une victime de Bernard Madoff et quelle est l'étendue des pertes de chacun ? Contrairement aux éditeurs, lui considère que la désaffection de l'opinion pour l'"affaire" fait plutôt la sienne, d'affaire."




Complément sur les Inrocks


mercredi 21 octobre 2009

Sport-étude et Toxicomanie : y réfléchir à deux fois...

http://www.lefigaro.fr/sport/2009/10/14/02001-20091014ARTFIG00358-15-de-toxicomanes-parmi-les-anciens-sportifs-intensifs-.php

15 % de toxicomanes parmi les anciens sportifs intensifs»


Propos recueillis par Jean-Michel Bader
14/10/2009

Après le décès de Frank Vandenbroucke, le docteur William Lowenstein, spécialiste en toxicomanie au centre Monte-Cristo de Boulogne-Billancourt, s'interroge sur les causes réelles du drame. Et regrette que la santé des sportifs de haut niveau soit si mal prise en compte.

LE FIGARO. - Qu'inspire au spécialiste médical la mort brutale, à 34 ans, d'un athlète de haut niveau ?
William LOWENSTEIN. - Tout d'abord je suis très surpris que l'on évoque une embolie pulmonaire. S'il est vrai que l'embolie des transports aériens existe, et qu'elle peut frapper tout voyageur sur un long-courrier, elle se présente généralement comme une embolie massive, avec arrêt cardiaque foudroyant, à la sortie de l'appareil ou peu de temps après. S'il n'y a pas une réanimation immédiate, et un geste chirurgical en extrême urgence, généralement les victimes ne survivent pas. Ici nous nous retrouvons dans un contexte très différent : un décès nocturne d'un sujet ivre, qui avait vomi, retrouvé mort dans son lit, avec sur la table de chevet de l'insuline, un somnifère (du Stilnox), et un anxiolytique (du Xanax). Sauf à penser qu'une autopsie ait pu être faite, ou que cet hôtel sénégalais dispose d'un appareil d'angiographie vasculaire, la preuve n'est pas faite !
À propos de Vandenbroucke, on évoque un « Pantani du Nord »…
Vous pouvez même dire un Pantani des pavés du Nord. Mais, plus sérieusement, c'est vrai que les deux trajectoires se ressemblent : accumulation des facteurs de risque, échec sportif, dépression, abus toxicomaniaque. Le père et la mère de Frank Vandenbroucke ont déclaré s'attendre à une issue fatale, et il n'y a eu personne pour aider ce garçon.
Pour vous, la lutte contre le dopage et la surveillance médicale ratent leur vraie cible, qui serait la santé au travail des sportifs de haut niveau ?
Combien de morts comme celle de Pantani ou de Vandenbroucke faudra-t-il pour réformer un système qui se marche sur la tête ? Vous avez vu que toutes les fédérations internationales ont signé le code mondial antidopage de l'AMA, et pourtant les sportifs continuent à basculer. Aucune médaille ne vaut une vie. La limite des organisations comme l'AMA ou l'AFLD en France, c'est qu'elles se fondent sur le dépistage de la tricherie au nom de l'éthique sportive. C'est une « maladie » professionnelle très particulière, très complexe que celle du compétiteur, de son ambition, de son angoisse de l'échec. Avec Marie-George Buffet (alors ministre des Sports) nous avions découvert entre 1999 et 2000 en interrogeant des toxicomanes de centres de soins qu'au moins 15 % des « tox » étaient d'anciens sportifs intensifs (haut niveau ou sport études). Nous avions fait la démonstration que c'est une population fragile à haut risque, avec un pic de premier usage, ou d'abus survenant dans trois circonstances très précises : l'arrêt de la carrière, l'échec ou la non-sélection en compétition et la blessure. En dix ans rien n'a vraiment changé : le système ne s'intéresse pas véritablement à la santé de ces citoyens fragiles.

jeudi 15 octobre 2009

Pédophilie : sidération, démagogie et complexité

http://www.rue89.com/2009/10/09/castration-chimique-une-victime-dinceste-repond-a-sarkozy


Castration chimique : une victime d'inceste répond à Sarkozy :



"L'occasion de l'affaire Hodeau, vous et des membres du gouvernement, vous êtes déclarés favorables à une législation autorisant la castration chimique de certains délinquants sexuels. Une proposition de loi devrait d'être déposée en urgence, d'ici la fin du mois. Elle reprendrait un texte de 2007 dans lequel il s'agissait de pouvoir imposer ce châtiment aux violeurs d'enfants de moins de 13 ans.
Selon Michelle Alliot-Marie, « cette affaire dramatique illustre la nécessité de renforcer encore notre dispositif de lutte contre la récidive et de prise en charge des criminels sexuels ».
Non, ce que cette affaire illustre, c'est votre propension éhontée à faire d'un drame une opportunité politique. Yves Nicolin, député UMP s'apprêtant à déposer la proposition de loi dont il est question, présente les choses sans détour :
« Autrefois, l'opinion et l'Etat n'étaient pas prêts à aller dans ce sens, mais cela a changé. » « Nous devons profiter de ce fait tragique pour mettre en place cette solution qui a fait ses preuves. »

Profiter ? J'ai bien lu. Et comment profite-t-on d'un tel drame à l'UMP ? En recevant à l'Elysée les proches de la victime assassinée et en faisant la publicité de leur émoi intime alors qu'ils sont encore sous le choc.

Votre stratagème relève de l'imposture

Vous n'éprouvez donc pas le moindre scrupule à exploiter la douleur d'autrui dans le but de récolter les faveurs de l'opinion publique quant aux visées barbares de votre politique populiste ? Sans doute misez-vous sur le fait que le procédé sera perçu comme légitime grâce à la prétendue nécessité de la castration chimique et sa supposée efficacité. A moins que vous ne comptiez plutôt sur l'immunité d'un discours qui affirme implicitement que s'opposer à vos intentions et vos méthodes revient à prendre le parti des criminels contre les victimes.
Un tel stratagème relève de l'imposture. Car à y regarder de plus près, vos pseudo solutions ne servent pas plus la protection des citoyens qu'elles n'assurent la défense des victimes. Et ce n'est pas la première fois que vous tirez profit de pareilles manipulations.
Je n'ai pas la naïveté de croire qu'une lettre ouverte comme la mienne puisse avoir une quelconque incidence sur votre conduite. Mais j'entends exprimer publiquement mon indignation devant l'attitude profondément cynique et hypocrite qui est la vôtre.
Monsieur le Président, en tentant de vous faire passer pour « le président des victimes », vous sortez du cadre de la simple démagogie. Les déclarations nimbées de pathétisme que vous-même ou vos collaborateurs prononcent à l'occasion de coups médiatiques savamment orchestrés par vos soins sont indignes.
Elles dénotent un scandaleux manque de respect pour ceux dont vous vous servez. De plus, vous vous payez littéralement la tête des millions de victimes anonymes de la pédocriminalité, dont dans les faits, vous n'avez que faire.

Manœuvres politiques

Mais vos méfaits ne s'arrêtent pas là. Vos manoeuvres politiques nous entraînent sur cette dangereuse pente où la justice tend à se confondre avec une arme de vengeance. Au mépris des principes de notre république et au détriment des intérêts des victimes.
Par ailleurs, votre instrumentalisation prend en otage celles et ceux que vous prétendez défendre, en les incluant de gré ou de force dans vos outrances. Vous répandez ainsi le préjugé qui veut que les victimes soient nécessairement porteuses d'attentes aussi exorbitantes que les propositions qui émanent de votre idéologie sécuritaire.
Et parce que vous donnez à penser que se préoccuper d'elles conduirait nécessairement aux dérives qui sont les vôtres, nombre de citoyens soucieux du maintien d'une démocratie digne de ce nom considèrent désormais que la justice se doit absolument d'ignorer ces dernières.
Pire, une part non négligeable d'entre eux se fait à présent un devoir de vilipender afin les faire redescendre du soi-disant piédestal sur lequel vous les mettriez. Victimes de viols répétés par deux agresseurs -dont un mineur- durant dix années de mon enfance, je suis contre la castration chimique, contre la rétention de sûreté et contre le durcissement de la justice pour les mineurs.

Des hommes et non des monstres

Parce que je considère que ces criminels sont bien des hommes et non des monstres -n'en déplaise à notre image de l'humain- et que j'honore le respect de la dignité de chacun. Parce que je sais que la vengeance n'est pas réparatrice et que la haine est destructrice.
Parce que je crois aux bienfaits d'une justice équitable, également respectueuse des droits des accusés et des plaignants, des coupables et des victimes. Parce que je suis effarée par le gouffre qui se tient entre la réalité de la pédocriminalité et la maigre conscience que nos sociétés en ont.
Et parce qu'il m'importe de regarder les choses en face et non de m'éviter l'angoisse des questions que ce problème soulève sur la nature humaine en prônant des solutions superficielles, qui non seulement ne résolvent rien mais entretiennent le déni de chacun.
Aussi, l'image stigmatisante des victimes qui se dégage de vos déclamations est pour moi une offense. Et je me trouve lésée, dans mon quotidien, par les calamiteuses conséquences de votre politique. A défaut de chercher véritablement à protéger les enfants de notre pays et de vous intéresser réellement du sort des millions de Français victimes de pédo-criminalité, pourriez-vous, au moins, faire preuve d'un peu plus de décence ?"

Qui sera le président de l'Europe ?

une ancienne video à la fin
http://europe.blogpremium.com/hottag/junker/

http://www.rue89.com/2009/10/11/europe-au-secours-tony-blair-revient !!!

un beau schéma issu de
http://www.nouvelle-europe.eu/index.php?Itemid=106&id=463&option=com_content&task=view


Quand la chine se libèrera...


Bao Tong


Qui connait les dissidents chinois ? qui les soutien ?
A quand un prix nobel de la paix ?


Hu Jia



http://www.rue89.com/chinatown/malgre-les-jo-la-chine-condamne-le-dissident-hu-jia-a-la-prison

http://www.etyc.org/Petitesgouttes/3533

http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-le-plus-celebre-opposant-chinois-envoye-a-la-montagne-pour-les-ans-de-tiananmen-11221.asp?1=1





"La mort de He Yanping, collaboratrice de choc et amie"



http://www.rue89.com/chinatown/2009/10/10/la-mort-de-he-yanping-collaboratrice-de-choc-et-amie
A-t-elle été empoisonnée ?

http://tf1.lci.fr/infos/sciences/sante/0,,3357958,00-cas-recents-empoisonnements-criminels-.html









dimanche 11 octobre 2009

Le génie d'Alexandro Jodorowsky








Sa spécialité : le tarot, comme support intuitif de compréhension du présent (et non arnaque de divination) :





Qui est cet être hors du commun, interviewé par Arte ?

Le voici tel qu'il nous accompagne depuis de nombreuses années 1/4et 2/4, et 3/4, et 4/4.

Ou encore en artiste passionné ! qui parle aussi de l'inconscient et du travail sur soi-même.
+Interview en espagnol 1/6, et 2/6  et 3/6  et 4/6  et 5/6  et 6/6 : quel plaisir, quelle virtuosité ... (y ejemplos des psicomagia...locos o que sirven ?)
+Interview en anglais : ces films.

Et à la fnac en 2007 : j'y étais !

Plus de détail sur le site de L'école du Tarot.




Alexandro Jodorowsky

Pour information : Il reçoit régulièrement à 17 heures dans un bar pour une consultation publique




Qui est-il ? Ci dessous, un résumé éclairant :
et plus si affinité...


Alexandro Jodorowsky est né le 17 février 1929 à Irique, petit bourg du nord du Chili, où ses parents, un couple de Juifs russes fuyant les pogroms, sont venus s'installer

En 1953 Jodorowsky quitte le Chili, qu’avec son théâtre de marionnettes, il a auparavant parcouru en tous sens, contre l'avis de son père qui l'aurait préféré médecin. Destination Paris, où il commence par forcer la porte du Mime Marceau. Il lui écrit quelques-unes de ses plus célèbres pantomimes. Cinq ans plus tard, il abandonne pourtant la troupe, devient peintre en bâtiment, fréquente les surréalistes et fait la connaissance de Maurice Chevalier, qui l'engage pour dépoussiérer son spectacle

En 1962 Avec Roland Topor et Fernando Arrabal, il créé le groupe Panique, pied de nez insolent et rigolard à l'intransigeance du mouvement surréaliste. L'histoire en retiendra quelques happening inénarrables, où se côtoient humour, performances sportives et pornographie.

En 1965 Jodorowsky s'embarque pour le Mexique, dans les bagages du Mime Marceau, qui lui a demandé de rempiler pour une tournée sud-américaine. Il y restera huit ans. Le temps de créer le Théâtre d'avant-garde de Mexico, d'adapter au cinéma une pièce de Fernando Arrabal, Fando et Lys, puis de tourner ses deux films les plus célèbres, El Topo et La Montagne Sacrée. C'est également au Mexique que Jodorowsky touche pour la première fois à la bande dessinée. Pour le dessinateur Manuel Moro, il imagine le personnage d'Anibal 5, et lui-même illustre pendant cinq ans ses Fabulas panicas (fables paniques) pour un hebdomadaire de Mexico.

En 1973 c'est le retour en france et la mise en chantier de son adaptation de "Dune", film sur lequel il travaillera jusqu'en 1979 mais qui ne verra jamais le jour.

En 1980 Jodorowsky et Moebius (Jean Giraud) se lancent dans les Aventure de John Difool. Avec elles, Jodorowsky fait une entrée fracassante dans le monde de la bande dessinée européenne, dont il devient l'un des scénaristes les plus originaux - et les plus prolifiques : il imagine des histoires pour Arno (Alef-Thau), etc...





En 1996 Jodorowsky reçoit à Angoulême l'Alph'art du meilleur scénario pour le premier volume de sa nouvelle série avec Georges Bess, Juan Solo. Il arrache ainsi la reconnaissance d'un milieu qu'ont longtemps déconcerté sa débauche d'énergie tous azimuts et une tenace odeur de soufre mystique. Outre ses activités de cinéaste (il a sept films à son actif, le dernier, Santa Sangre, tourné en 1992), Jodorowsky est un spécialiste incontesté du Tarot de Marseille, un maître de conférence anachronique qui chaque semaine, devant une assistance fidèle, extirpe de l'Almanach Vermot quelques leçons philosophiques, l'inventeur du concept de psycho-magie et un écrivain de plus en plus assidu, dont le dernier roman, L'Arbre du Dieu Pendu, a été traduit en français en 1996.





(.....)





On sait que cet ancien agitateur culturel, d’origine juive russe et grandi au Chili avant d’adopter l’Europe via le Mexique, s'est depuis longtemps mué en sage, aide les gens à trouver leur chemin dans le chaos spirituel moderne, grâce en particulier au jeu du Tarot. Voilà trente cinq ans qu’il reçoit chaque semaine, le mercredi, des gens venus de toute l’Europe, dans un bistrot transformé en “cabaret mystique” où, de façon rigoureusement gratuite, il tire les cartes à vingt-deux personnes, tandis que tout autour, une foule de plusieurs dizaines de quêteurs-de-sens se presse, pour entendre ce que dit l’artiste... parfois à voix basse quand, ayant (très compassionnellement) interpelé et écouté son “patient”, puis attentivement étudié son “arbre” (généalogique), il lui prescrit l’acte “psychomagique” destiné à ritualiser sa guérison.





Dans le vaste mouvement de découverte - ou de redécouverte - du transgénéalogique, Alexandro Jodorowsky fait figure d'outsider et de pionnier. Qu'est-ce que le “transgénéalogique” ? C'est la prise en considération, notamment par les thérapeutes, de tout ce qui nous touche, au corps, à l'âme et à l'esprit, en provenance de notre ascendance, de notre lignée. “ Or, dit Jodorowski, dans chacun de vos ancêtres, il y a un Bouddha qui dort : si vous voulez vous éveiller, travaillez à hisser votre arbre généalogique entier au niveau de sa bouddhéïté. ” Cet entretien a été publié dans “J’ai mal à mes ancêtres ”, de Patrice van Eersel et Catherine Maillard.





Et quelques bandes dessinées dont il fut le scénariste :








et dont certaines furent adaptées au cinéma :

dimanche 4 octobre 2009

Nouveau journal local à Boulogne : Le Canard déboulonné




Oyez, oyez !

Un nouveau journal à Boulogne Billancourt ! :


Voir le lien :
http://lecanarddeboulonne.blogspot.com/2009/09/edito-le-canard-deboulonne-deboule.html


samedi 3 octobre 2009