dimanche 3 février 2013

Faut-il manger autant de viande, et surtout de mammifères ?






Avec le livre "No steak", le sujet de l'impact de la consommation de viande revient heureusement dans l'actualité: voir ici l'interview de l'auteur  et son chat ici (à lire du bas vers le haut)

Pourquoi je ne mange plus aucun mammifère depuis mes 19 ans ?

"3 S" motivent cette décision :

Souffrance
Soutenabilité
Santé

Souffrance : les mammifères, nos frères d'espèce, sont parmi les plus évolués des animaux. Leur système nerveux en fait des êtres très sensibles et la maltraitance liée à leur élevage et leur abattage rend leur consommation éthiquement insupportable s'il existe une alternative pour l'homme : des protéines végétales, voir aussi transitoirement des insectes ou des espèces moins sensibles (poissons, volailles). Chaque année, 50 milliards d'animaux sont abattus par l'Homme, sans compter ceux venus de la mer.

Soutenabilité : les mammifères impliquent une ponction indue sur les matières alimentaires. Vu l'épuisement et les besoins croissants de terres arables de l'ère de l'après pétrole, l'arret de la consommation de viande est une des solutions permettant d'éviter la famine ou les OGM.


Santé : La viande induit des pathologies liées à l'excès de graisse saturée. Et par son positionnement à la fin de la chaine alimentaire, l'excès de produits chimiques nuit à la santé à cause de l'élevage intensif (excès de vaccins, pesticides, herbicides, métaux lourds, dioxine, radioéléments,etc...)




Et que penser de cet article ci dessous ?

Extrait :

"Il faut aussi opter pour des protéines de volailles et poissons, et abandonner celles de mammifères. En effet, tous les mammifères possèdent des récepteurs appelés « siglec » qui diminuent les réactions inflammatoires aux germes les plus courants et les moins agressifs. Chez les humains, ils ont muté il y a 100 000 ans et réagissent moins violemment aux germes courants, et les nouveau-nés développent moins de septicémies aux streptocoques. Quand on consomme de la viande de mammifères, ses récepteurs siglec, moins inhibiteurs, se fixent sur nos membranes et interfèrent avec les nôtres. On augmente alors le risque de développer un statut inflammatoire chronique…"

Enfin, on peut écouter en ce moment le podcast sur France Culture :
Actualité du végétarisme, à partir de l’inédit de Claude Levi-Strauss "Nous sommes tous des cannibales"