samedi 14 novembre 2009

Mes ancêtres...


1) Bon anniversaire à mon ancêtre Henri de Monfreid !

Biographie :  Henry de Monfreid, né le 14 novembre 1879 à La Franqui, commune de Leucate, (Aude) et mort le 13 décembre 1974 à Ingrandes, (Indre) était un aventurier et écrivain français.



Henry[1] de Monfreid était le fils de Daniel de Monfreid, peintre et graveur, et d'Amélie diteMarie-Émilie Bertrand. En 1913, il se marie avec une allemande, Armgart Freudenfeld, dont il aura trois enfants. Elle aura une grande influence sur son œuvre d'écrivain.

Il a bien connu le peintre Paul Gauguin, ami intime de son père à partir de 1887 et se lie d'amitié avec le Père Teilhard de Chardin, rencontré en 1926 sur l'Ankor entre Marseille et Djibouti.

Il tira de ses aventures dans la mer Rouge et la Corne de l'Afrique des romans et nouvelles.





Il part en 1911 pour Djibouti, alors possession française, faire le négoce du café et de peau. Il construit lui-même ses boutres, dont le plus célèbre, l'Altaïr, et fréquente les côtes de la mer Rouge. Sa connaissance des mouillages et des ports en fait une source de renseignements utile à la France pendant la Première Guerre mondiale. Il rejoindra plus tard l'organisation des Croix-de-feu.





Il entame ensuite une vie de contrebandier, se convertit à l'islam, religion de son équipage et prend le nom d'Abd el Haï (esclave du vivant). Il vit de différents trafics, perles, armes, haschisch, qui lui valent plusieurs séjours en prison, ce qui ne l'empêche pas de faire assez de bénéfices pour acheter une minoterie et construire une centrale électrique.





Il fit également la connaissance de Paul Vaillant-CouturierJoseph Kessel, tous fascinés par sa personnalité. Kessel lui conseille d'écrire ses aventures. Ses romans remportent un franc succès dans les années 1930. Il est également correspondant de presse.





Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert les Italiens et, capturé par les Britanniques, il est déporté au Kenya. Libéré, il vit de chasse et de pêche sur les pentes du Mont Kenya.








Craignant l'Epuration, Monfreid ne se décide à retourner en France qu'en 1947 et s'installe, loin de la mer, dans le Berry, où il ne cesse d'écrire et de peindre. C'est dans son sommeil, à 95 ans, que ce forban. peintre, écrivain, pëcheur de perles, contrebandier qui a longtemps rèvé à Rimbaud. " cet autre fou ", s'éteint. Il laisse à la postérité plus de 70 ouvrages, inspirés de ses périples fantasques, marqués par le goût de l'action et la violence de l'aventure à travers l'Afrique abyssine.




"J'embarque le dernier, j'abandonne l'épave ! ...
Rien ne pourra dire l'angoisse poignante et le déchirement de cet abandon ! La barque s'éloigne ...

Ce n'est rien de périr avec son bateau, je le comprends clairement dans cette minute déchirante et je pense au vieux capitaine qui a préféré aller par le fond que de laisser son bateau s'engloutir seul.

Je fais dégager les mâts, les vergues et tout le gréement qui pourra servir, car j'ai repris mon courage dans la volonté de reconstruire un autre bateau.
Quand l'adversité nous frappe, il faut résolument tourner le dos au passé, garder seulement le souvenir de la leçon que toujours il comporte et qu'un but nouveau devienne le seul objectif.
L'espoir est un genre de vie, les regrets ne sont que des cendres !" (Extrait des "Secrets de la Mer Rouge")





Plus de détails sur sa biographie.



Certains le comparent de nos jours à notre cher aventurier / artiste Gérard Manset,
dont les chansons dont  "Mer rouge" justement sur Monfreid ! (cliquer ici pour l'écouter)
ne nous quittent plus...

Annexes en video1, video2, video3, video4,
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2) et Gabriel Fauré (biographie) (enfin, c'est sa grande soeur qui est mon arrière, ... arrière grand mère...)



Fauré N°1 : Le maître de la mélodie française


"Gabriel Fauré, ayant eu la mauvaise idée d'être contemporain de Debussy et Ravel, a quelque peu souffert auprès de la postérité de l'ombrage de ces grands musiciens plus "révolutionnaires" que lui. On l'a injustement qualifié de musicien mineur alors qu'il est un des plus grands. Comme on peut le constater facilement en parcourant les maigres bacs des disquaires, on a surtout retenu de lui le célèbre Requiem, dont le planant "In Paradisium" reste un des sommets de la musique française et de la musique tout court.

Mais le vaste répertoire des Mélodies est resté assez confidentiel et c'est pourtant par là qu'on doit commencer pour s'initier à son oeuvre. Ce répertoire est très abordable et quand on l'a un tant soit peu pratiqué, on doit reconnaître que Fauré s'impose comme le maître de la Mélodie française, un genre dans lequel ni Debussy ni Ravel ne l'ont égalé.

La Mélodie française, ce n'est pas de la chansonnette ! C'est un genre musical aussi sérieux que le Lied allemand, bien que d'un esprit totalement différent.

Les mélodies les plus sublimes résultent d'une parfaite fusion de la musique et la poésie. Un genre particulièrement difficile car la poésie est déjà musique, et il est toujours risqué de vouloir y superposer une autre musique..."

Quelques moments de grace musicale :

le sublime et bien connu "Pavanne"
le requiem, ou encore Après un rêve



Biographie détaillée

ou encore une autre biographie


son père, Toussaint, mon ancêtre.

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