dimanche 30 août 2009

Le sucre, un poison insidieux










Une synthèse indispensable pour ceux qui en usent et abusent !
...et des surprises pour ceux qui pensaient que les faux sucres comme l'Aspartame étaient sans danger !
A ce sujet, une thèse à charge prétend donner des éléments : cliquer ici puis dossier, Aspartame






La réalité augmentée, une nouvelle révolution numérique à venir

Une révolution à venir, qui va dépasser notre imagination !






































Les principes généraux sont présentés par des startup qui s'emparent du phénomène
avec une application reprise au Futuroscope :

Vaccination pour la grippe A : une fausse bonne solution ?







Alors que l'improvisation des hospitalisations forcées laisse apparaitre les risques d'une panique rampante, les politiques tentent de justifier avec zèle leur fonction en dépensant sans compter au nom du principe de précaution.






L'impunité juridique octroyée dans l'urgence risque, pour rapidement capter ce pactole, de créer la pandémie alors qu'elle voulait l'empecher...






L'unanimité n'est pas aussi totale sur cette solution si on veut bien prendre le temps de comparer les différentes thèses sur le sujet. En effet cette pratique à risque laisse présager des dégats peut-être plus graves que leurs bénéfices.












La France se targue pourtant d'une avance sur le sujet. Mais l'obligation vaccinale crée des rédactions (notamment chez les animaux).
Une pensée unique à analyser avec plus d'objectivité ?
La peur empeche de réfléchir, ce sujet, où l'enjeu de mort sidère la population, ne souffre donc pas la lucidité...
Dans une société qui refuse le risque, et dont le niveau d'immunité est passablement affecté par les pollutions et le manque d'hygiène de vie, le principe de précaution risque de se retourner contre la population !









La terre arable se meurt, arretons le massacre !

Des solutions existent.


Mon groupe sur Facebook recueille des pistes : venez voir !



En attendant, un peu de vulgarisation qui mérite le détour en images : Les intestins de la terre

samedi 1 août 2009

Kiraz un style ...
















Libé : "De l’impuissance linguistique à la violence"


On le savait, mais ca fait pas de mal de le rabacher...?

Libération :

De l’impuissance linguistique à la violence

Par ALAIN BENTOLILA linguiste.

Portiques, fouilles, brigades, autant de gesticulations des politiques qui ne considèrent que l’écume des choses. S’il était aussi simple de supprimer les actes de violence en confisquant les instruments de la violence on le saurait et tout serait simple ; aussi simple que d’éradiquer l’illettrisme en imposant une méthode de lecture syllabique.

Si nos enfants - je dis bien nos enfants - passent à l’acte plus vite et plus fort, c’est parce que ni nous ni leurs maîtres n’avons su leur transmettre la capacité de mettre pacifiquement en mot leur pensée pour l’Autre. Un élève sur dix environ quitte aujourd’hui notre système scolaire en situation d’insécurité linguistique. Ils sont incapables de dire leur pensée au plus juste de ses intentions ; ils sont tout aussi incapables de recevoir la pensée d’un autre avec autant de bienveillance que de vigilance. Leur drame n’est pas de ne pas savoir parler selon les règles, leur drame est que l’école n’a pas su leur donner le goût de l’Autre. L’insécurité linguistique, parce qu’elle condamne certains des élèves à un enfermement subi, à une communication rétrécie, rend difficile toute tentative de relation pacifique, tolérante et maîtrisée avec un monde devenu hors de portée des mots, indifférent au verbe. Réduite à la proximité et à l’immédiat, la parole n’a pas le pouvoir de créer un temps de sereine négociation linguistique seule capable d’éviter le passage à l’acte violent et à l’affrontement physique.

Cette parole alors éruptive n’est le plus souvent qu’un instrument d’interpellation brutale et d’invective qui banalise l’insulte et annonce le conflit plus qu’elle ne le diffère. Confinée dans le cercle étroit des «alter ego», elle n’autorise que de rares perspectives d’analyse et de problématisation. Cette impuissance linguistique impose alors que l’on utilise d’autres moyens pour imprimer sa marque : on altère, on meurtrit, on casse parce que l’on ne peut se résigner à ne laisser ici-bas aucune trace de son éphémère existence. Novembre 2006 ; j’accompagne ma fille, convoquée au tribunal d’instance de C. Nous y arrivons à 14 heures et en sortirons vers 18 heures. Quatre heures pendant lesquelles nous assistons, d’abord amusés, puis atterrés, à une parodie de justice sur fond d’illettrisme.

Sur l’estrade, un président sévère et renfrogné, qui ne lèvera pratiquement pas les yeux de tout l’après-midi sur les prévenus. A ses côtés, un procureur tout en bons mots, aphorismes et phrases fleuries ; nous eûmes droit à : «Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse», «Qui vole un œuf vole un bœuf», puis en montant un peu la barre : «Une bonne confession vaut mieux qu’une mauvaise excuse» et enfin, en guise d’apothéose : «O tempora ! O mores !» En bas, à la barre, quelques avocats pressés, sans connaissance réelle des dossiers et sans aucune relation avec leurs «clients», ces derniers tous blacks et beurs, en uniforme de la cité, sweats et baskets, répondent aux questions par des tronçons de phrases sur un rythme haché et accéléré.

Tout l’après-midi se sont ainsi succédé douze jeunes ; pas un seul n’a tenté d’articuler la moindre explication, de construire la moindre argumentation. Vers 17 heures est appelé à la barre un jeune homme ; il est grand, costaud ; il écoute le président qui rappelle les faits qui lui sont reprochés : en bref, vol de dix CD dans une grande surface et ce pour la deuxième fois. C’est là que le procureur nous a gratifiés d’un «Tant va la cruche à l’eau…» et s’est lancé dans un long discours de fort belle facture sur la protection des citoyens et la vertu du châtiment. Plusieurs fois, le jeune prévenu se penche en avant, empoignant la barre avec une force qui fait saillir les muscles de son cou ; il tente de parler, émet quelques mots saccadés : «C’est pas voler…» «Je les ai déjà.» Ses tentatives sont noyées sous le flot continu du laïus du procureur ; la tension devient palpable à mesure que se révèlent vains ses essais d’intervention. Le procureur s’arrête enfin : «Alors, de quoi voulez-vous donc nous entretenir qui ne puisse attendre l’ultime fin de ma péroraison (sic) ?» Et le jeune répète «C’est pas voler ; je l’ai déjà.» «Mais bien sûr que vous l’avez puisque vous l’avez volé !» La tension monte encore d’un cran, des insultes sourdes sont marmonnées que le procureur tourne en dérision : «Expliquez-vous donc au lieu de grogner comme un animal !» Et survient alors ce qui me paraissait inévitable : l’adolescent saute par-dessus la barre, bondit sur l’estrade et empoigne le procureur au collet. L’agresseur est ceinturé et menotté ; il sera traduit en comparution immédiate et écopera de plusieurs mois de prison ferme. Il fallait que la justice passe et elle est passée. Violence sur un magistrat dans l’exercice de ses fonctions, c’était un délit grave et il fut justement puni.

Mais jamais comme ce jour-là, je n’ai ressenti un tel sentiment d’impuissance, jamais ne m’est apparu avec autant d’évidence l’enchaînement fatal entre impuissance linguistique et passage à l’acte violent. Ce jeune tentait désespérément de donner une explication - vraisemblablement mensongère d’ailleurs - selon laquelle il n’avait pas volé les CD ; il venait, prétendait-il, les échanger parce qu’il les avait déjà. Mais lui manquaient les mots pour se faire comprendre, mais lui faisaient défaut les structures pour convaincre. L’humiliation de ne pas maîtriser ce qui fait le propre de l’homme, l’exaspération de n’avoir pas l’espace et les moyens de faire entendre son «beau mensonge» le conduisirent inéluctablement à l’agression. Il ne s’agit pas, bien sûr, de justifier un acte violent, inacceptable, il faut tenter simplement d’en comprendre les articulations. 16 ans, encore élève d’un lycée professionnel, citoyen français, il avait subi pendant treize à quatorze ans une obligation scolaire qui ne lui avait pas donné les mots pour laisser une trace de lui-même sur l’intelligence des autres.

D'autres peintres magnifiques...


Cabanel





Rochegrosse











La costumière Jenny Carré, une passionnée !







Peintures de Domergues, vous aimez ?

Que ce soit à vendre dans une galerie rue Saint Honoré (ci dessous) ou bien ses affiches, vous aimez ?