Brette, le blog
dimanche 29 décembre 2024
Quelle charte chaque Africain devrait signer pour assurer les meilleures conditions de développement de son continent ?
lundi 31 octobre 2022
En France : Les tables de la loi de la transition écologique
samedi 31 octobre 2020
Coronavirus : Combien de précaires et endettés crées par mort évité grace au confinement partiel ? Comparons avec Manaus
Covid-19 : à Manaus, l’immunité collective a-t-elle montré ses limites ?
https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-a-manaus-l-immunite-collective-a-t-elle-montre-ses-limites-25-09-2020-8391642.php
Sur cette photo d’archive prise en mai 2020, l’employé d’un cimetière de Manaus, au Brésil, dépose plusieurs croix alors que le nombre de morts liées au Covid-19 progresse dans la région. AFP/Michael Dantas
Par Paméla Rougerie
Le 25 septembre 2020 à 16h01, modifié le 25 septembre 2020 à 16h13
C'est une nouvelle étape dans la progression de l'épidémie de Covid-19 au Brésil, un des pays les plus gravement touchés au monde. Les habitants de la ville de Manaus, située dans la forêt amazonienne, auraient atteint un niveau d'immunité collective permettant de contrôler temporairement la circulation du virus, selon une étude menée conjointement par plusieurs chercheurs d'universités brésiliennes, américaines et britanniques.
Cette étude a été menée entre mars et septembre sur des milliers d'échantillons prélevés pendant plusieurs mois et issus de dons du sang dans la région. Elle a été publiée sur medrxiv lundi dernier, mais n'a cependant pas encore été évaluée par un comité de lecture. Selon ses auteurs, 66 % de la population de Manaus possède des
[...]
Une conséquence de l'épidémie hors de contrôle
Grâce à cette immunité, l'épidémie est plus facilement gérable. « Il apparaît que l'exposition au virus lui-même a entraîné une baisse du nombre de nouveaux cas et de décès à Manaus », a déclaré la professeure de médecine Ester Sabino lors d'une présentation de l'étude à la Fondation de soutien à la recherche de l'Etat de Sao Paulo (Fapesp), qui a contribué à financer ses travaux.
La région n'avait pas l'immunité collective comme stratégie. Il s'agit plutôt d'une conséquence d'un manque de contrôle des autorités sanitaires. « L'immunité collective par infection naturelle n'est pas une stratégie, c'est le signe qu'un gouvernement n'a pas réussi à contrôler une épidémie et qu'il en paie le prix en vies perdues », a tweeté Florian Krammer, professeur de microbiologie à l'école de médecine Icahn de l'hôpital Mount Sinai à New York.
Au Brésil, le président Jair Bolsonaro a en effet longtemps lié l'ampleur de l'épidémie, même après avoir été infecté au coronavirus. Le pays enregistre aujourd'hui près de 140 000 décès, faisant de lui le deuxième le plus durement touché au monde. Plus de 4,6 millions d'infections y ont également été signalées.
Un coût humain désastreux
Dès le mois de mai, sur le terrain, les soignants se sont retrouvés débordés. À l'apogée de l'épidémie, la ville de Manaus était le théâtre d'images d'hôpitaux débordés, de cadavres entassés dans des camions frigorifiques et de fosses communes. Il est encore difficile d'expliquer concrètement comment les contaminations s'y sont répandues plus rapidement qu'ailleurs. « Les conditions socioéconomiques basses, la surpopulation dans les maisons, l'accès limité à de l'eau potable, la dépendance des voyages sur des bateaux à haut risque (dans lesquels la surpopulation accélère les contagions) » sont de possibles explications, lit-on dans l'étude.
En limitant naturellement les nouvelles infections, l'immunité collective a permis de diminuer le nombre d'infections et de morts d'aujourd'hui. Mais en en causant de très nombreux sur son chemin. Manaus et ses 2,2 millions d'habitants ont enregistré 2 462 décès dus au Covid-19. Rapporté au nombre d'habitants, son taux de mortalité serait le deuxième plus élevé au monde, avec 100,7 décès pour 100 000 habitants.
Dans la plupart des pays d'Amérique latine, eux aussi lourdement heurtés par le virus, le taux de mortalité est bien inférieur, oscillant entre 50 et 65 pour 100 000 habitants, comme au Brésil (65,93) ou en Bolivie (68,83), selon les données de l'Université Johns-Hopkins. En France, le taux de décès pour 100 000 habitants est de 46,94.
Une immunité temporaire
Sur le long terme, l'immunité par infection naturelle ne semble pas vraiment efficace. Selon Lewis Buss, un des chercheurs qui a mené l'étude, « les anticorps contre le SRAS-CoV-2 se désintègrent rapidement, quelques mois après l'infection. Cela se produit clairement à Manaus, ce qui montre l'importance de prendre des mesures sérieuses pour comprendre l'évolution de la maladie », explique-t-il au journal Em Tempo.
Dans leur étude, les chercheurs avertissent leurs lecteurs de légères limites dans leurs tests. Même s'ils ont pris soin d'équilibrer les données pour les rendre aussi représentatives que possible, ils craignent que leur évaluation de la séroprévalence au Covid-19 soit approximative, puisque les données sont issues de dons du sang, procédure qui exclut les enfants, les seniors et les personnes symptomatiques. Toujours selon les chercheurs, la baisse récente des infections à Manaus peut aussi s'expliquer, en partie, par une meilleure application de la distanciation sociale et l'usage de masques.
Gare également à vouloir laisser le virus circuler dans d'autres régions pour atteindre le même taux d'infections et la même immunité. « Nos résultats ne peuvent pas être directement extrapolés dans d'autres contextes, en raison des différences dans la démographie de la population, de son comportement, de sa vulnérabilité aux infections, ainsi que la mise en œuvre et l'adhésion à des mesures non-pharmacologiques », préviennent les chercheurs.
L'immunité collective comme stratégie est d'ailleurs très critiquée à l'étranger. Fin mars, au Royaume-Uni, l'idée avait été vantée avant d'être totalement révoquée pour privilégier un confinement de la population
mercredi 27 mai 2020
L'entropie bureaucratique, par André Danzin
dimanche 24 mars 2019
Loi Jospin du 10 juillet 1989, cet an 0 de l'apocalypse molle qui depuis trente ans engloutit l'École ?
Agrégé de Lettres modernes, ancien élève de l'École normale supérieure de Saint- Cloud, Jean-Paul Brighelli est enseignant à Marseille, essayiste et spécialiste des questions d'éducation.
Connaissez-vous Adrien Taquet ? Elu LREM des Hauts-de-Seine, il est secrétaire d'État «en charge de la mise en place de la stratégie pour la protection de l'enfance». Mercredi 20 mars, il animait avec Brigitte Macron, qui s'occupe des enfants pendant que le président occupe les adultes dans le Grand-Débat-National-Campagne-Permanente, un «grand débat» à la Cité des enfants avec des mômes de 8 à 14 ans.
Au programme, «être solidaire», «lutter contre les violences», «je suis citoyen», «préserver la planète». Évitons les sujets qui fâchent. Une façon de surfer sur le mouvement écologique des jeunes, lancé par une adolescente suédoise devenue une star planétaire sans que l'on sache bien qui l'a propulsée là.
J'ai suivi vendredi 15 mars les manifestations de jeunes qui expulsaient à pleins poumons leur gaz carbonique pour sauver la planète. C'était émouvant, tous ces portables brandis pour filmer le grand mouvement solidaire. Oui, émouvant, quand on pense que le soir même, nos révolutionnaires verts ont rechargé lesdits portables grâce à l'énergie atomique qu'ils avaient conspuée pendant la journée.
Le gouvernement a sauté sur ce dérivatif et a donc décidé de laisser la parole aux marmots, puisqu'ils n'ont rien de très intéressant à dire.
Ce faisant, Emmanuel Macron et son gouvernement (c'est très drôle d'observer les ministres qui emboîtent le pas du Président avec un enthousiasme jamais feint, bien sûr) marchent sur les brisées de la loi Jospin du 10 juillet 1989, cet an 0 de l'apocalypse molle qui depuis trente ans engloutit l'École aussi inexorablement que la dune du Pyla ronge la pinède. Cette loi prévoit que «dans les collèges et les lycées, les élèves disposent, dans le respect du pluralisme et du principe de neutralité, de la liberté d'information et de la liberté d'expression.» Liberté d'expression! C'est l'article 10 de la loi. Depuis cette date, les élèves s'imaginent que leur avis est aussi motivé que celui du maître. «C'est votre opinion, c'est pas la mienne», lancent-ils désormais dans ce français châtié qui leur vient naturellement aux lèvres.
Tâchons d'être clair.
Nous vivons sur un double héritage. D'un côté, les racines gréco-latines. De l'autre, le vieux fond chrétien. Or ces deux traditions sont incompatibles en ce qui concerne les enfants, et nous sommes dans la confusion la plus complète.
«Enfant» vient du latin «infans», formé sur une très vieille racine indo-européenne, -pha-, qui exprime l'idée de parole (que l'on retrouve par exemple dans «emphase» ou dans la fonction «phatique»). L'infans, avec un préfixe négatif, c'est celui qui ne parle pas.
Très longtemps, rappelez-vous, l'enfant a été celui qui ne parlait pas à table, et que l'on faisait taire à l'école. Non qu'on le méprisât. Mais on savait bien qu'il n'avait rien de très intéressant à dire.
Déjà les adultes, pour parler avec pertinence, ont besoin d'une bonne cure de silence. La franc-maçonnerie vous demande de vous taire un an, et Pythagore — revoilà l'héritage grec — exigeait cinq ans de silence de ses disciples.
Et c'est là que notre culture chrétienne se superpose à la sagesse gréco-latine. «Laissez venir à moi les petits enfants», dit le Christ — et s'il le dit dans trois évangiles sur quatre (Matthieu 19, 13-15, Luc 18, 15-17, Marc 10, 13-16), c'est que c'est un important.
Que veut dire le Christ? Que l'enfant, parce qu'il ne pense pas avec une pensée élaborée, est plus susceptible que l'adulte de recevoir le divin message. Rappelez-vous que le christianisme primitif est fortement teinté d'anti-intellectualisme. Comme dit ce même Matthieu: «Heureux les pauvres en esprit…»
C'est exactement ce qu'est l'enfant — pauper spiritu. Il n'a pas encore acquis la pensée complexe, ni les références qui lui permettraient de comprendre qu'il assène avec un air important des idées reçues, des truismes, des lieux communs entendus à la télé ou dans la cour de récréation. La loi Jospin a érigé ce gloubi-boulga au rang de pensée — tout comme Big Brother proclamait: «l'Ignorance, c'est la Force». Nous vivons dans un monde d'inversion des signes, où l'on nous fera bientôt croire que l'esclavage, c'est la liberté — et que les vessies sont des chandelles.
Rien d'étonnant d'ailleurs si les pédagogistes, qui encadraient Jospin, sortaient des rangs de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. Leur conception de l'École, parfaitement contraire à la tradition de transmission héritée de Condorcet (il faut avoir lu dans des rapports d'inspection le reproche «Transmet des savoirs à ses élèves» pour comprendre de quel bois pourri sont faits ces bons apôtres) consiste à inverser le rapport entre le maître et le disciple: désormais, c'est au professeur d'écouter le fatras de ses élèves. C'est à l'instituteur d'organiser des «ateliers-philo» en maternelle. Et au gouvernement de se mettre à l'écoute de Greta Thunberg et de ses épigones.
La politique est une chose trop grave pour la laisser exclusivement aux politiciens, certes. Ce n'est pas pour rien que le peuple, depuis quelque temps, cherche à reprendre la parole. Mais de là à la donner à des gamins… «Les adultes ne peuvent plus réfléchir à l'avenir sans prendre en compte la parole des enfants», a déclaré Adrien Taquet au Journal du Dimanche. Et d'envisager la création, au sein du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) d'une «Chambre de l'avenir» qui associerait les enfants aux travaux de l'assemblée. Quand les adultes se sentent désemparés, ils cherchent l'avis de la pouponnière — on en est là.
Et si on se contentait, plutôt que d'organiser des débats avec des pré-ados en plein âge bête, de changer tout ce personnel politique incapable de penser par lui-même?
mercredi 26 décembre 2018
Ma seconde visite au Festival d'avignon : le cru 2018
La Manufacture
Thèse are my principles if you do not like i have others
MS Phil Hayes
Gilmalesh
Plaire Abécédaire de la séduction
MS et acteur Jerome Rougier
Espace Roseau Tenturier
Cantate for Lou Von Salome 3,2
MS Anne Bouvier (texte B. Dautin)
Caserne Pompiers
Chili 1975 Rock around the stadium AC
MS Hugues Reinert
Au coin Lune
Fluide
Le petit Louvre
Les années
MS J Champagne (T. Annie Ernaux)
Th Lucioles
Sysiphe
Danse. (Génial)
Th des Carmes
Rosa Luxemburg
Th des Doms
J’abandonne une partie de moi que j’adapte
Group Nabla
Th de l’Oulle
Tu me fais tourner la tête (Chagall)
Cie Mattatoio Sposito
Th Ardenome,
Eugénie Grandet ou l’argent domine les lois, la politique et les mœurs.
MS Camille de La Guillaunniere
Espace Alya
Les frères Choum
Th des Carmes
La fuite
MS Fabio Gorgolini
Espace Alya
Tout s’arrange
Th Girasole
Le concert idéal
Th Alizé
Aux deux Colombes (Guitry)
MS Th le Douarec
(Génial)
Th des 3 Soleils
Debout sur le zinc (Vian Musique)
MS
Th des Corps Saints
Léo Ferré
ESP GREG
La Manutention
Jazz
Th du Magasin
Verlaine d’ardoise et de pluie
MS R Violente avec Alain Leclerc
Le Loup steppes
(Bof)
jeudi 13 décembre 2018
Pierre Pessemesse, un personnage historique de la provence nous a quitté..
https://m.aquodaqui.info/A-Peire-Pessamessa-lo-premi-literari-de-Provenca_a138.html
Traduction.
Succédant à Jean-Luc Domenge, Jan Bernat Plantevin, Sèrgi Bec et Bernard Laffont, Pèire Pessemessa sera le prochain Grand Prix Littéraire de Provence, décerné à Ventabren (13) dimanche 30 septembre 2012. L’homme de lettres interroge la société d’aujourd’hui avec le sens de la provocation, dans un milieu occitaniste où, décidément, il n’entend pas rentrer pas dans le rang. Portrait.
Un penseur original en occitanisme (photo MN)
èire Pessamessa es un originau en occitanisme. Se pòu pas dire qu’a lo biais de pensar de la mage part dei militants que se pòdon rescontrar, d’acamps en passa-carrieras – monte, pasmens, totei aquelei lo rescontron.
Dins aqueu monde de foncionaris, mai que d’un còp ensenhaires, pertocats per leis idèias de la gaucha umanista, vaquí un aubergista, que devié investir per esperar una chifra d’afaires. Dins un mitan monte lei sostèns son fèrmes per totei lei reprovats e imigrats qu’aduson una autra cultura, eu questiona la compatibilitat de l’islam ‘mé lei societats occidentalas. Quand lei sueicides d’emplegats de France Telecom esmòuvon tot lo monde, eu rapèla que lo meme monde demòra mut davant lo sueicide deis artisans que pòdon pas pagar son impòst. Viu dins un autre monde. Lo dison pojadista, liure pensaire… En veritat es « pessamessista » ! S’enebís pas de pensar la societat en defòra dei discors dejà establits en occitan.
Mai que d’un còp, sei corriers au setmanier La Setmana li valon de responsas enrabiadas de legeires.
Grand lecteur des troubadours et de Balzac
Une grande partie de l'oeuvre de Pierre Pessemesse est constituée d'articles, parfois polémiques, sur la société de son temps (photo Vent Terral DR)
Am’aquò, escriu d’un rai d’avejaires bèn argumentats sus a pauc près tot, dins un occitan de son Leberon, e lei paraulas rajon, fluidas. Son aquelei d’un locutor naturau que, amé regularitat tanben, nos dis coma es estonat davant tau titre, tau biais de dire, emplegat dins Aquò d’Aquí.
Aquel òme que tèn son sèti au Consèu de l’Escrich Mistralenc, escriu la mage part dau temps en grafia classica, mai se garça dei frontieras mentalas qu’opauson lei diferentas escòlas dau regionalisme. Es adonc un òme dei camins traversiers que totara va onorar lo Grand Pres Literari de Provença, a Ventabren (13). Succedarà au joinet Jan Luc Domenge, meme pas cinquantenari, e pasmens admirat per son ancian, que posa dins sei collectagis una satisfaccien, aquela de vèire s’esperlongar la coneissença dau provençau vertadier, o puslèu populari, aqueu qu’inventon pas mai un regiment de lexicografes de bibliotècas, qu’arrapa la crenta de rescontrar lei gents que parlon per comunicar.
Succedarà a son quasi vesin Sèrgi Bec, e a Robèrt Lafont. Pas mens. A Ventabren rejonharà una mena de Panteon d’obraires occitans.
Mai eu, romega ! sensa auçar la vòs, segur, sensa esclat, mai romega : « lo monde d’avuei escriu la lenga am’una sintaxi qu’es pas bòna ». Se reconeisse que, dins una situacien monte s’entende pus l’occitan chasque jorn, es bèn malaisat per l’escrivan d’ara de ne’n gardar la qualitat, protèsta còntra la tendència a l’ipercorreccien : « n’ia que dison « suprimir » perqué se tròba dins de tèxtes de trobadors, alòr que s’entendié que « suprimar » despuei de siècles ! » Deplora aqueu biais de faire. Mai d’un autre las, lei neologismes leis a pas en òdi, « dau moment que correspondon au gèni de la lenga : « petarèla » (mobylette) se compren subran, alòr perqué non ?! »
Il abhorre l’hypercorrection mais reste bienveillant pour le néologisme
L'écrivain manifeste pour l'occitan dans la vie publique à Béziers en 2007 (photo MN)
Son òbra se pòu trobar en generau dins leis estands de l’IEO, e de « Nhòcas e bachòcas » a « La tèsi », nos tombon pas dei mans, que son biais d’escriure es agradiu, e que lei tèmas que si tròbon son dins la tèsta dei legeires.
E es pas acabat. Fa quauquei temps a agut lei problèmas de seis ans. L’espitau d’Avinhon l’a aculhit per quauquei mes. « Me siáu mes a legir Balzac » que nos dis. E coma aviá pron de temps, pecaire, sa tèsta a començat d’imaginar, de pensar de personagis, de situaciens, un monde. Totara es nòstre confraire Prouvènço d’Aro que n’en proficharà, estènt que publicarà en fulheton lo roman balzacian de Pèire Pessamessa… per un còp en grafia mistralenca, la soleta que laissa estampar lo jornau de Bernat Giely.
Eu, dins sa campanha pròche d’Ate, legís a l’ora d’ara lei trobadors dau recanton. « Aups de Lumièra », l’associacien dau patrimòni d’Auta Provença, li a demandat d’escriure sus la literatura dau Leberon, dins l’encastre d’una enciclopedia que baileja Marc Dumas.
Leis uelhs dins la literatura dau passat gloriós occitan, la vòs dins la discutida de la societat d’ara en provocator, Pèire Pessemessa perseguissiá pas la glòri, èra meme una briga acostumat ai calhassagis. Se pòu meme demandar se, a Ventabren, lei laus lo metran pas a malaise.